Le temps est venu pour moi aujourd’hui de libérer mes vieux démons et de livrer mon vécu, difficile, avec celle qui s’est acharnée sur mon visage pendant de nombreuses années, je veux parler de l’acné. C’est une histoire très personnelle que je vais vous livrer. Attention, je préfère vous prévenir, c’est un article très long. Si vous voulez aller vous chercher un thé, c’est le moment.
L’acné a longtemps été un sujet tabou pour moi, parce que le chemin pour m’en séparer a été long, semé d’embûches et de faux espoirs à répétition. Mais aujourd’hui je peux le dire, c’est une histoire qui appartient au passé.
Il me semble néanmoins important de la partager, pour celles et ceux qui peuvent être aujourd’hui dans une situation similaire à la mienne ou qui connaissent des personnes qui souffrent physiquement et psychologiquement des boutons qui envahissent et déforment leurs jolis traits.
Vous pourriez vous demander pourquoi je vous parle acné maintenant, moi qui ne suis plus ado depuis longtemps. Elle va revenir sur ses 15 ans ou quoi ? Et bien non, j’ai eu la chance (et le privilège) de développer une acné tardive, qui a commencé quand j’avais 27 ans et qui s’est terminée quand j’en avais 34. Il n’y a pas d’âge pour que l’acné vous empoisonne l’existence…
Vous êtes prêt ?
Tout a commencé par…
2007 : projet bébé. J’arrête la pilule en mars. Cette pilule c’est Diane 35, que je prends maintenant depuis 12 ans. Quand j’étais ado, j’avais, comme tous les ados, quelques boutons sur le menton et le médecin de l’époque m’avait vanté les mérites de cette pilule, qui en plus de son action contraceptive, traitait l’acné. Super ! De renouvellement en renouvellement, le temps passe et j’ai gardé le même cheval de course. Pourquoi changer après tout ? Je n’ai eu que quelques boutons épisodiques pendant cette période, autant dire que pour moi l’acné était une histoire ancienne.
Puis les bizarreries commencent dès le mois de mai. A l’arrêt de la pilule, mon corps ne comprend plus ce qui lui arrive. Pendant des années, Diane lui a indiqué quoi faire et comment faire et d’un seul coup il reprend les manettes tout seul ! Il perd les pédales. Avec le recul tout cela est très logique, mais sur le coup je n’ai pas compris. Le résultat : des cycles très longs et très irréguliers (jusqu’à 80 jours…), puis en novembre, un gros bouton très douloureux sur la joue gauche. C’est celui qui a planté son petit drapeau de conquérant avant de faire venir toute sa famille et ses amis !
Les premiers traitements
Premier rendez-vous chez le médecin en décembre, à la fois pour tenter de régler mes problèmes hormonaux et donner un coup de pouce à une éventuelle grossesse et en même temps pour éradiquer les boutons qui avaient commencé à envahir tout mon visage.
Mon premier traitement était une crème à base de peroxyde de benzoyle. Ceux qui l’ont utilisé sont en train de sourire devant leur écran… Coucou je vous vois ! On partage les mêmes souvenirs d’oreillers totalement décolorés et de brûlures sur le visage à l’endroit où il avait des boutons. Bilan : boutons en progressions et dartes. Acné 1 / Marion 0.
Mon deuxième traitement était antibiotique à base de téracyclines, prescrit par une dermatologue. Prise de comprimés pendant 4 mois totalement inutile : aucune amélioration en vue. Ma peau continuait à s’enlaidir avec des boutons douloureux, très longs à cicatriser, qui déformaient complètement mes joues et mon menton. Les problèmes de peau à l’adolescence sont difficiles à accepter, même si on peut les partager avec ses copines, mais à l’approche de la trentaine, ça l’est tout autant !
Puis la bonne nouvelle est tombée en septembre : vous êtes enceinte madame. Je file chez ma dermatologue. Elle me demande d’arrêter le traitement mais me prescrit un gel local pour continuer à agir. Ordonnance en mains, je vais récupérer ma crème à la pharmacie. Je m’attarde un peu sur le sujet car c’est un épisode qui m’a profondément choqué. En rentrant à la maison, j’épluche la notice (c’est un réflexe chez moi ou une manie, comme vous voulez, idem quand j’achète un appareil électrique !). Bref, je vois écrit en gros en gras et en souligné : « usage interdit aux femmes enceintes ». Quoi ? Très énervée, j’appelle la dermatologue qui me dit : « ah oui c’est surprenant, il est autorisé aux States mais pas en France (…) ». C’est quoi l’histoire ? Je fais quoi moi maintenant ? « Désolée mais nous n’allons rien pouvoir faire tant que vous êtes enceinte (…) ». Je me retrouve donc en tête à tête avec mon acné, sans bouclier.
Pendant la grossesse : l’aggravation
J’ai eu la chance d’avoir une belle grossesse : pas de nausées, une forme olympique, aucune complication. De ce plan-là, tout va bien. Du côté de ma peau par contre, c’est l’horreur. Plus les hormones augmentent ou changent, plus mon visage est couvert de boutons. Des boutons de toutes les formes et de toutes les couleurs, dont certains très douloureux. Mon visage ressemble à une chaîne de volcans… Et je ne peux rien faire.
Le problème est double : l’acné continue à se développer et la peau ne cicatrise pas. Donc quand un bouton apparaît, son prédécesseur est encore là ! Et tout est concentré sur le visage, ce serait trop facile !
Je me camoufle sous des cols roulés et des tonnes de fond de teint achetés une mine d’or en parapharmacie, je me tartine de cicalfate et autres remèdes miracles pour que la peau cicatrise plus vite. Je commence à m’intéresser aux solutions plus naturelles, comme le citron sur le visage. Mais rien n’y fait. Mes traits se déforment de plus en plus de jour en jour.
Puis l’accouchement arrive et tout se passe bien. Ma fille est magnifique, évidemment. Je prends beaucoup de photos d’elles à défaut de laisser les autres en prendre de sa maman… L’appareil photo a été exclu de la maison depuis longtemps, tout comme mon regard dans un miroir. Intolérable, à quoi bon se faire du mal ?
Etape suivante : le retour au calme
La reprise du travail est le moment pour moi de reprendre également rendez-vous chez la dermatologue. Et on reprend le traitement là où on l’avait laissé un an auparavant. J’avale pendant 6 mois des gélules d’antibiotiques. Il faut dire qu’il y a du mieux. Je fais le traitement avec sérieux. Oui, il y a toujours des boutons mais je me suis habituée à l’idée que j’en aurai sans doute toujours : une « peau à boutons » ou quelque chose comme ça. Et je me contente du « moins c’est déjà mieux ». Oui il y a de grosses cicatrices, mais une maman épanouie, ça ne va pas se laisser démonter par quelques reliefs disgracieux sur le visage non ? De toute façon je continue d’acheter très chers tout un tas de produits en parapharmacie, c’est forcément efficace si la pub le dit non ?
On arrive début 2011 et j’attends mon deuxième bébé. Heureusement les changements hormonaux ont moins d’impact. Comme au long de l’année 2010, il y a toujours des boutons, mais rien à voir avec le cataclysme de 2009. Ouf !? Parallèlement, j’ai avancé dans ma réflexion sur les produits naturels et jeté mes cosmétiques de synthèse au profit du tout bio dans ma salle de bains. Plus de simplicité et des produits avec des actifs 100% naturels ne pouvaient que me faire du bien, ou en tout cas pas me faire du mal !
2012 : les œillères
Tout se passe bien après mon accouchement, métro-boulot-dodo. J’ai l’impression d’en avoir fini avec l’acné. Mais il y avait bien de temps en temps des personnes de mon entourage qui me balançaient un « bah dis donc, tu n’as pas de chance avec ta peau quand même ». Dans les faits, j’étais devenue complètement aveugle. Si persuadée que le plus dur était derrière moi que j’ai même pris rendez-vous chez la dermatologue pour faire traiter mes cicatrices au laser. Non ce n’est pas bio et naturel, mais il m’était nécessaire de redevenir celle que j’étais avant. Donc OK pour me brûler la peau !
J’arrive dans le cabinet de la dermatologue, je me souviens très bien que c’était un mardi à 18h30. Elle m’explique comment elle va procéder, en commençant par traiter ma joue gauche, la plus abîmée, sur environ 3cm². Je m’allonge sur la table, un peu anxieuse. Le laser va laisser une marque importante pendant plusieurs semaines, mais à côté de plusieurs années d’acné, ce n’est rien. Hein, ce n’est rien ??
En approchant son appareil de mon visage, la dermatologue s’exclame : mais il y a encore de l’acné sous votre peau ! Quoi ? Comment ? Pourquoi ? Pas de réponse, elle me traite avec son laser, je paye et je repars avec une joue en feu et une désagréable sensation de mal être. Comme elle prend sa retraite, elle m’envoie vers un autre confrère, à 45 km de mon domicile pour poursuivre le traitement. Pas de problème, je suis motivée à éradiquer toutes mes cicatrices !
Sauf que Monsieur le dermatologue n°2 ne veut pas me « laseriser » le reste du visage : « il faut traiter votre acné avant d’en réparer les dommages ». Super… La prise de conscience est une vraie douche froide : tous ces boutons qui restent, c’est encore de l’acné. Alors on fait quoi maintenant ?
« Et bien compte tenu de votre acné sévère et compte tenu des antibiotiques qui se sont avérées inefficaces, nous allons faire un traitement à l’isotrétinoïne ». Jamais entendu parler. Roaccutane ? Ah oui d’accord, j’en suis arrivée là…
2013 : la goutte d’eau
Je suis partie pour un traitement de 9 mois au Procuta. C’est très surveillé : rendez-vous et prise de sang une fois par mois avec le dermatologue. Les 3 premiers mois ça se passe plutôt bien. La dose est prescrite progressivement et je réagis bien. Mais le second trimestre a été plus compliqué. L’isotrétinoïne dessèche la peau et les muqueuses. J’ai les mains dans un état lamentable, mais ce n’est rien à côté de mes lèvres. Le stick à lèvres est un indispensable, j’en ai mis partout : dans tous mes tiroirs au bureau, dans mes sacs à mains, mes poches de manteau… Je suis obligée de remettre mes lunettes car mes yeux ne supportent plus les lentilles : trop secs. Donc je mets du collyre 10 fois par jour. Mais je tiens bon, car c’est pour moi le traitement de la dernière chance pour guérir mon acné. Ça va forcément être un succès !
Au bout de 6 mois, j’interroge sérieusement mon dermato : les résultats sont-ils à la hauteur de ce qu’il a l’habitude de voir ? En fait je suis surprise d’avoir encore des boutons sous les plaques de peaux sèches. Réponse « Ne vous inquiétez pas, chacun avance à son rythme ». Il élude ou quoi ?
Au bout de 8 mois, les doutes ne sont plus permis : il y a encore de l’acné et en plus de la sécheresse, je fais de grosses crises d’eczéma. Je me réveille certains matins avec le visage tout rouge et tout gonflé. Sympa… Du coup j’ai le moral au 36ème dessous et une grande colère qui monte en moi. Je profite donc de mon prochain rendez-vous pour pousser le dermato dans ses retranchements : il faut se rendre à l’évidence, le traitement ne fonctionne pas sur moi. Va-t-il l’avouer ? Et bien oui… En me disant que je fais partie de cette catégorie de femmes qui ont une acné de type hormonal et qui auront des boutons toute leur vie…
Je crois que j’ai pleuré non-stop tout le week-end… et j’ai jeté les derniers comprimés de Procuta.
Puis la solution (enfin)
Plus rien à perdre de toute façon, j’étais allée au bout des traitements médicamenteux que pouvaient me proposer la médecine allopathique. J’ai pris rendez-vous avec un ostéopathe, mais aussi (et surtout) homéopathe, spécialiste de la médecine traditionnelle chinoise, expert du genre humain… Bref, un homme tout sauf conventionnel pour le commun des mortels.
Il m’a expliqué pendant près d’1h30, pourquoi j’avais de l’acné. A aucun moment il ne m’a fait comprendre que j’étais un cas désespéré ou irrécupérable. Tout avait l’air parfaitement logique dans le parcours que je lui exposais. Il m’a appris que certains de nos organes étaient destinés à l’élimination des déchets : principalement les poumons, le foie, les reins et les intestins. Que ces organes ne faisaient pas correctement leur travail chez moi, et ce depuis plusieurs années, du fait de la pilule, du stress, d’une accumulation de toxines… L’équilibre dans mon corps était rompu. « Il y a le feu en vous ». Le dernier organe d’élimination étant ma peau (le 5ème élément), c’est elle qui a endossé ce rôle d’élimination. Les boutons sont chez moi le résultat direct des « déchets » de mon corps.
Stop, pause. C’est quoi cette histoire ? Pendant 5 ans, on m’a expliqué que j’avais un dérèglement hormonal et qu’il fallait assécher ma peau pour faire fuir les boutons. Et là il est question d’ « élimination » et de « régulation » ? Qu’est-ce qu’il faut en penser ? D’un côté, je ne voulais pas avouer que j’avais peut-être avalé pendant 5 années des comprimés qui ne réglaient pas le problème. De l’autre, ce discours se tenait !
Ce discours m’a ouvert les yeux et j’ai décidé de creuser le sujet. Et quand je dis creuser… Je me suis plongée dans des livres et j’ai surtout expérimenté. Changement d’alimentation, cure détox, modifications de mon hygiène de vie, j’ai révolutionné mon quotidien !
Le résultat ? L’acné a totalement disparu de mon visage en quelques mois, j’ai repris une vie de peau normale, après une parenthèse de 7 années…
L’après acné : bilan 2 ans après
Aujourd’hui l’acné est loin derrière moi. Ça me semble même une éternité. J’ai pris la cicatrisation à cœur en continuant à adopter une alimentation saine, à adopter la bonne gestuelle, à adopter une routine cosmétique naturelle et douce pour la peau de mon visage. Avec de la patience, je peux dire que ça a porté ses fruits.
Mais ce n’est pas miraculeux. Il restera toujours des cicatrices d’acné sur mes joues, comme autant de petits reliefs qui font aujourd’hui partie de mon patrimoine. La fuite du stylo plume sur mon livre de vie ! Mais j’ai surtout repris goût à mon reflet dans le miroir, à mieux m’assumer en tant que femme, tant pour mes enfants que pour mon mari. Exit les cols-roulés et rebonjour le sourire !
La leçon que je tire de cette expérience, c’est qu’il faut sérieusement s’interroger sur les causes de l’acné. Après coup, il m’est apparu totalement utopique de penser que l’on pouvait traiter avec les mêmes médicaments toute une catégorie de population, sans en comprendre individuellement les causes.
L’acné n’est pas une fatalité, ni un fardeau que l’on doit trainer toute une partie de sa vie ou sa vie entière parce que c’est comme ça, pas de chance, c’est tombé sur vous !
Loin de moi l’idée de révoquer la médecine allopathique, elle est nécessaire et indispensable pour un certain nombre de maux. Je souhaite juste faire prendre conscience à toutes celles qui ont des problèmes de peau que se ruer sur des médicaments n’est pas nécessairement LA solution qui est adaptée à vous et à votre corps. Mesurez également les conséquences des effets secondaires. Pour ma part, 3 ans après, ma peau était toujours sèche des effets de l’isotrétinoïne. Je n’ai jamais pu remettre mes lentilles.
Et sachez, parfois, ouvrir votre esprit à d’autres formes de guérison ou de soin de votre corps …
J’ai décidé de faire de cette douloureuse expérience mon métier en créant ma méthode Happyderme.
J’ai lu des centaines de livres, je me suis formée à la dermo-cosmétique naturelle, à la naturopathie, d’abord en France, puis au Canada et enfin chez les meilleures spécialistes holistiques de la peau et des hormones aux Etats-Unis et en Australie.
Aujourd’hui, en tant qu’experte holistique de la peau, spécialiste de l’acné chez l’adulte, j’accompagne chaque jour des femmes en souffrance avec l’acné sur le chemin d’une peau nette et vers une meilleure image de leur corps et de leur peau.
Merci pour cet article si criant de vérité. Je suis au bout du chemin, tout tenté, je suis passée aux soins naturels depuis plus d’un an…rien n’y fait, et AUCUN médecin pour vraiment écouter. J’ai refusé Roaccutane après avoir lu toutes ces choses, je pense que le prochain espoir est dans l’alimentation… Peux-tu nous donner le nom de tes compléments, ou la localisation de ton homéopathe ?
Merci
Bonjour Irène, les cosmétiques peuvent être une réponse, mais c’est surtout à l’intérieur du corps qu’il faut travailler.
Si vous souhaitez des conseils personnalisés, je consulte à Chartres (France – 28) ou en visio-conférence (les infos sont ici).
Je vous souhaite sincèrement le meilleur, l’acné n’est pas une fatalité !
Marion
Merci ton article était nécessaire.
Bonjour,
Ton article me redonne espoir.. J’ai de lacné hormonale uniquement sur le menton et une peau superbe sur le reste du visage. Super frustrant. J’utilise déjà huile végétale hydrolat et huile essentielle mais tjrs ces poussées par moment.. la j’entame un nettoyage du foie ainsi qu’une bonne alimentation j’espère que ca va marcher . Mais j’aimerai quand même savoir quel est le médicament a base de plante que tu as eu? Histoire d’en parler a mon homéopathe.. merci d’avance 🙂 et joyeuse fêtes
Bonjour ,
Merci pour votre témoignage !
Ça me redonne espoir !
J’ai pris la pillule Diane pendant 3 ans après une acnee qui est apparue du jour au lendemain .
J’ai tenté de l’arreter en novembre dernier mais mon acné est revenu en force au bout de 3 mois.
Du coup me revoila sous Diane…
J’aimerais savoir quel traitement vous a donné votre homéopathe pour pouvoir en parler à un naturopathe. Sinon je vais être obligé de prendre rdv avec le vôtre et Chartres – Biarritz c’est pas à côté
Merci d’avance !
Belle journée à vous
Bonjour, merci pour ce partage.
La pilule est un outil formidable, mais qui peut se transformer rapidement en cauchemard quand on l’arrête, car elle camoufle les symptômes. Le corps a fonctionné pendant des années sous l’effet d’hormones de synthèse. Il est tout-à-fait normal qu’il soit perdu et qu’il peine à se rééquilibrer tout seul.
En médecine traditionnelle chinoise chaque organe est « cartographié » dans notre visage. Le menton est la région correspondant à la vessie et aux reins. L’hydratation est primordiale pour le corps, particulièrement quand on a des problèmes de peau, car cela agit directement sur la qualité du sébum.
Si vous souhaitez des conseils personnalisés, je consulte à Chartres (France – 28) ou en visio-conférence (les infos sont ici).
Je vous souhaite sincèrement le meilleur, l’acné n’est pas une fatalité !
Marion Lecoin
Bonjour,
As-tu été voir un naturopathe aussi ? Ou juste un homéopathe ? Sais tu comment s’appellent les gélules que tu as prises à l’époque stp ? Merciiiiii
Bonjour,
Les complements alimentaires ne sont efficaces que si l’inflammation du corps, l’une des principales causes de l’acné, a diminué. Sinon, vous jetterez votre argent par les fenêtres !
Ils sont cependant une aide précieuse pour aider le corps à se détoxiner, notamment le foie et les intestins et accélérer les résultats sur la peau.
Si vous souhaitez des conseils personnalisés, je consulte à Chartres (France – 28) ou en visio-conférence (les infos sont ici).
Je vous souhaite sincèrement le meilleur, l’acné n’est pas une fatalité !
Marion
Bonjour,
Je viens de tomber sur cet article criant de vérité et ô combien rassurant. De mon côté, j’ai pris diane 35 lorsque j’avais 18 ans pour trois boutons d’adolescente.
Je l’ai arrêté suite au scandale et on m’a prescrit une pilule de deuxième génération qui m’a donné une acné hormonale (pas oui, elle était remplie d’hormones mâles). Alors au bout d’un an de traitement dermatologique j’ai arrêté la pilule et j’ai suivi une année et demie je dirai de ‘test’ jusqu’au moment ou malheureusement et heureusement je dirai, j’ai rencontré une naturopathe qui au lieu de traiter mon problème m’a donné des plantes hormonales qui n’ont fait qu’accentuer mon problème. Je dis malheureusement, car j’ai souffert cette année d’une forte crise d’acné qui s’est terminé en reprise de pilule et la diane en plus car c’est la seule que je supporte.
Je dis heureusement car cette année m’a ouvert l’esprit et je dirai que chaque expérience même les plus difficiles émotionnellement doivent nous apprendre quelque chose.
Alors, j’ai commencé le yoga, la méditation etc..
Certes, reprendre diane 35 n’est pas ce que je voulais mais je choisis mes combats. Je suis suivie par un accupuncteur, je nettoie mon foie, je prends des probiotiques, je mange seinement sans trop de sucre…
L’année prochaine je compte arrêter la pilule pour avoir un enfant alors je mets toutes les chances de mon côté.
Merci pour ce beau témoignage rassurant ! Si cela t’intéresse je pourrais revenir ici lorsque j’aurais à nouveau arrêté la pilule pour y laisser, je l’espère de l’espoir.
Pour terminer, je voulais te demander au niveau de ta routine beauté que fais-tu ? J’utilise que des produits naturels (huile végétale, aloe vera et savon à froid ce dernier je vais arrêter je pense car il agresse un peu mon visage).
Dernière chose, continues-tu à faire des cures de nettoyage de ton corps ?
Belle journée
Merci Jessica. Ton témoignage me touche énormément. Tu as tout à fait raison, c’est un cheminement, on ne réforme pas tout d’un seul coup, mais pas à pas. Et puis on s’ouvre à « autre chose ». Bravo et merci pour ce partage. Et tu as raison de ne pas culpabiliser avec la pilule, on fait ce que l’on peut et quand tu seras prête à t’arrêter, tu me feras signe, je serai honorée de t’accompagner!
Pour la routine beauté, elle est 100% bio avec des produits 100% bruts. je ne recommande que des ingrédients qui agissent vraiment sur la qualité de la peau.
On peut avoir de l’acné sur peau grasse, bien sûr, mais aussi sur peau sèche ou mixte. Il convient donc d’avoir une routine personnalisée à TA peau.
J’ai réformé complètement mon alimentation, petit à petit. Je suis à l’écoute de mes besoins.
J’opère régulièrement des cures détox et j’en recommande à mes clientes, la monodiète de pommes par exemple, est très intéressante aux changements de saison.
Si tu souhaites des conseils personnalisés, je consulte à Chartres (France – 28) ou en visio-conférence (les infos sont ici).
Je te souhaite sincèrement le meilleur, l’acné n’est pas une fatalité !
Marion Lecoin
Ton témoignage est touchant. J’ai 21 ans et j’ai de l’acné depuis plusieurs années (je dirais 7 ans environ). J’ai essayé 2 fois Roaccutane, je me suis dit « si c’est la solution radicale qui peut m’enlever tous ces boutons, je le fait ! », au final j’ai toujours de l’acné à l’heure actuelle. Je prends la pilule Triafémi depuis plusieurs années (pilule conseillée contre l’acné). Depuis plusieurs semaines, je me renseigne un peu sur : est-ce qu’il vaut mieux que j’arrête la pilule ou non. Je ne trouve personne à qui en parler vraiment… J’ai peur que si j’arrête la pilule, ce soit encore pire… J’ai vu dans ton article que tu parles de médecine non conventionnel, je regarde sur internet et peut-être u’un naturopathe pourrait me conseiller… En tout cas je suis ravie que tu sois sorti de l’acné, c’est un long combat !
Bonne continuation.
Merci Elisa pour ton témoignage, je sais à quel point c’est difficile d’en parler.
L’approche de la naturopathie est très intéressante car elle est « hollistique », c’est à dire généraliste. C’est une erreur absolue de voir l’acné uniquement sous l’angle des cosmétiques ou des hormones ou du sébum. Ce sont surtout les causes qu’il faut chercher avant d’envisager les moyens de traiter. Et ça, c’est le travail du naturopathe.
L’acné n’est pas fatalité et c’est encore moins une maladie « à vie ».
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Je te souhaite sincèrement le meilleur, l’acné n’est pas une fatalité !
Marion Lecoin
Bonjour,
Je me retrouve complètement dans ton article, j’ai été sous raoccutane pendant 6 mois, le traitement s’est terminé en février 2016 et il a « fonctionné » mais 6 mois après quand j’ai voulu stopper la pilule en aout 2016 car je ne voulais plus avaler de cochonnerie et désire de grossesse mon acné s’est réinstallé petit à petit. Je dirais moins qu’avant mais toujours là, douloureux et long à partir. J’ai tout essayé : l’alimentation, les produits bio et naturelle des gélules de bardane, la luminothérapie.. Du coup je viens de recommencer la pilule et je repars dans un second traitement de roaccutane d’ici un mois. J’aurais aimé ne pas retomber dans cette solution mais je ne me supporte plus. J’ai 27 ans je suis une jeune célibataire et mon regard dans le miroir est très difficile, je ne sors même plus avec mes amis quand j’ai un gros boutons qui se pointe, je me cache sous une couche de fond de teint. Je n’ai même pas espoir que le 2eme traitement marche car quand je vais tout stopper je pense bien que tout va revenir mais au moins j’aurais essayé..
Bonjour et merci pour ton témoignage qui me parle énormément. C’est bien plus que des boutons sur le visage, c’est une remise en cause complète de notre image dans le miroir et dans notre condition de femme. Tes propos font remonter des émotions douloureuses que j’ai ressenties pendant longtemps.
Nous sommes tellement à souffrir d’acné tardif ! J’ai bien entendu que tu avais essayé de nombreuses solutions. Est-ce que tu t’es faite accompagner ? On trouve effectivement beaucoup de témoignages et de produits intéressants sur internet, mais il me semble très important de confier la vision hollistique du problème de l’acné à une personne compétente. C’est ce que j’ai fait quand le dermato de la dernière chance m’a dit que j’aurai de l’acné toute ma vie. J’ai modifié mon alimentation, simplifié considérablement ma routine de soin pour ne préférer que des produits bruts, bio et 100% actifs, modifié mon hygiène de vie, travaillé sur mes émotions, stimulé mes organes émonctoires pour soulager la peau qui ne faisait qu’éliminer les toxines d’un corps dont le fonctionnement était déséquilibré. Et surtout, surtout, j’ai retrouvé l’espoir.
Tiens bon, je suis intimement persuadée que l’acné n’est pas une facilité et tiens moi au courant.
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Marion Lecoin
Bonjour,
Je me retrouve complètement dans ton histoire.
J’ai tjs eu de l’acné et un dérèglement hormonal donc j’étais sous pilule pendant 10 ans… je l’ai arrêtée en novembre dernier et je suis tombée enceinte un mois après. Ma grossesse s’est super bien déroulée mais l’acné a commencé à s’intensifier vers la fin et depuis mon accouchement (mi septembre) j’ai le dos couvert de boutons ainsi que le cou et le menton… Mon moral est au plus bas. J’ai déjà testé deux antibiotiques qui n’ont rien donné… Je sais que la dermato va me proposer roaccutane à la fin du mois si rien ne change… Je suis desamparée mais prête à tout même aux médecins alternatives… Où peut on trouver ce médecin dont tu parles? Je suis prête à aller le voir…
Merci d’avance…
Merci…je vais essayer alors… Affaire à suivre… bonne continuation à toi.
Ton témoignage me touche beaucoup et fait remonter des souvenirs désagréables. Avec la grossesse et les bouleversement hormonaux, un terrain physiologique déséquilibré (alimentation inadaptée, stress, mauvaise hygiène de vie…), l’acné tardif chez la femme est de plus en plus présent.
Si tu souhaite des conseils personnalisés, je consulte à Chartres (France – 28) ou en visio-conférence (les infos sont ici).
Je te souhaite sincèrement le meilleur, l’acné n’est pas une fatalité !
Marion Lecoin
Bonjour enceinte de 4 mois, je vis un enfer. traitements fiv pour mes 3 grossesses et une acnée kystique de pire en pire au fil des grossesses. apres ma 2nd, j’ai fait un traitement roaccutane pdt 6 mois. magique au finale mais cela n’a duré que 6 mois de peau parfaite… rechute. je marque maintenant comme une ado de 14 ans, je ne sors plus pas maquillée et suis complexée comme jamais avec mes pustules qui n’en finissent plus …. j’ai peur de croire a des solutions dites miracles, j’ai l’impression d’y croire (aloe vera etc) et c’est la douche froide a chaque fois. je me dis que je ferais du laser, mais comme vous faut traiter avant… et c’est là le problème….. alors le « oui mais t’es enceinte c’est génial », oui c’est sur, mais double peine, galerer pour etre enceinte et se défigurer au fur et a mesure car on est enceinte… dur dur pr le moral. voilou, je veux bien avoir juste plus d »info sur le naturopathe, style de consulte etc en MP… merci beaucoup
Bonjour, ton témoignage me touche énormément et je ressens parfaitement les états d’âme que tu dois endurer au quotidien. L’acné n’est pas qu’une histoire de sébum, sinon les traitement médicaux fonctionneraient pour tous. La peau est un organe complexe qui est intimement lié au fonctionnement global du corps et au bien-être. L’alimentation, la gestion des émotions, l’hygiène de vie, les cosmétiques adaptés… tout doit être revu et certaines habitudes doivent être modifiées pour retrouver une peau équilibrée. Je me souviens que le dernier dermato que j’ai consulté m’avait dit que j’aurai de l’acné toute ma vie. C’était faux. il y a encore de l’espoir, mais il est clair qu’il n’existe pas de remède miracle et qu’une crème ne peut pas résoudre à elle seule ce problème. C’est un changement profond vers sa santé et son bien-être qu’il faut opérer.
Si tu souhaite des conseils personnalisés, je consulte à Chartres (France – 28) ou en visio-conférence (les infos sont ici).
Je te souhaite sincèrement le meilleur, l’acné n’est pas une fatalité !
Marion Lecoin
Bonjour, merci pour ton partage! J’ai 28 ans et toujours de l’acné, j habite Chartres donc je suis fortement intéressée par ton traitement. Je voulais savoir si tu avais connu une poussée financé au début? Car je ne supporte plus ce passage .. Et 2 ème question : après 4 mois de traitement tu prends plus rien du tout? Merci pour l’espoir que tu transmets
Bonjour, j’ai l’impression que vous avez écrit mon histoire.
Je suis également passée par Diane35 pour réguler mes règles et pour traiter mon acné. Puis chemin faisant, suis passée à différentes pilules.
Pour mon acné, suis passée par différents traitements, les mêmes que les vôtres. J’ai eu Roaccutane mais stoppé car assez violent. Quand je me suis installée dans la vie, RDv avec un dermato et Procuta. J’ai suivi scrupuleusement le traitement : aucun résultat. Du coup, j’ai exigé d’avoir Roaccutane et non pas le générique. Idem, traitement suivi scrupuleusement et là bim résultats mais avec tous les désagréments que vous décrivez malheureusement mais ayant de l’acné depuis l’adolescence, je m’en fichais, j’étais enfin débarrassée de ce poids devenu mon ennemi n°1. Mais lors de ma première grossesse, l’acné est revenu… J’essaie d’avoir des rituels mais n’arrive pas à m’y tenir. je suis ravie d’avoir découvert votre blog, ça va me permettre de mettre plusieurs choses en pratique. J’ai hâte de commencer.
Bonjour,
Merci pour votre témoignage précieux.
Utile à beaucoup de personnes.
Pourriez vous me donner les coordonnées de cet ostéopathe?
Merci à vous.
Bonjour Virginie et merci pour votre témoignage. Nous sommes effectivement nombreuses dans le même cas et à souffrir de nos problèmes de peau. Petite question (indiscrète?), pourquoi n’arrivez-vous pas à tenir vos rituels ?
Bonjour, je comprends tout a fait votre ressenti car je vis la même chose 🙁 pourriez vous me dire quelles plantes vous ont été prescrites svp et les coordonnées du docteur Burget svp? Merci beaucoup!!
Bonjour,
Je souffre moi aussi d’une acné severe… J’ai essayer bcp de traitement antibio sans que ca fonctionne et je refuse de prendre proacuta car deja ce medicament me parait effrayant, mais surtout car j’ai un projet bebe. Mais quelle souffrance cette acné … !
Je voulais savoir ou se situe ton homéopathe? Et si tu pouvais aussi me communiquer ces coordonnés stp? Je commence a desesperer mais ton temoignage me redonne espoir.
Merci de nous faire partager ca
Bonjour Caro… Comme je comprends…
Si tu souhaite des conseils personnalisés, je consulte à Chartres (France – 28) ou en visio-conférence (les infos sont ici).
Je te souhaite sincèrement le meilleur, l’acné n’est pas une fatalité !
Marion Lecoin
Bonjour Rym et désolée que l’on ait ce point en commun, ce n’est pas le plus sympa ! Impossible pour moi de vous indiquer ce qui m’a été prescrit pour deux raisons. La première, je ne m’en souviens pas ! La seconde, ce traitement était adapté à mon problème, ce qui n’est pas forcément le vôtre … La bonne nouvelle, c’est qu’il y a des solutions !
Si vous souhaitez des conseils personnalisés, je consulte à Chartres (France – 28) ou en visio-conférence (les infos sont ici).
Je vous souhaite sincèrement le meilleur, l’acné n’est pas une fatalité !
Marion Lecoin
Je salue le courage dont tu as fait preuve ! Je n’avais pas idée du calvaire que tu as traversé et suis heureuse que tout ca soit derrière toi maintenant. Sois fière de toi, tu es une jeune femme magnifique 🙂